Si la différence de niveau entre les dix équipes de D1 se révèle moins criant qu’on ne l’avait craint, il reste une formation dont les résultats inquiètent : les Kangoeroes. Si ceux-ci avaient fait illusion lors de la première journée de championnat face à Louvain, après avoir sorti le Brussels en Coupe de Belgique, ils se sont engagés dans la spirale négative depuis lors. L’écart des défaites laisse perplexe : 30 points à Neder-over-Heembeek contre le Brussels, 38 points à domicile contre Port of Antwerp Giants… et ils n’ont pas encore rencontré Ostende ou Charleroi. Ce sont surtout les joueurs américains qui sont pointés du doigt. Lorsqu’on n’en engage que trois, on attend d’eux qu’ils apportent une plus-value. Or, jusqu’à présent, les joueurs belges se sont montrés plus efficaces. Mais ils ne peuvent évidemment pas porter tout le poids du match sur leurs épaules. Du changement a été évoqué, mais le club de Willebroek, qui souhaite garder son budget en équilibre, n’a pas les moyens financiers pour licencier Fitzpatrick, Loucks et Pearson, et engager trois autres US à leur place. Un changement de coach fut également évoqué, comme souvent dans ces cas-là, mais Tom Poppe conserve pour l’instant la confiance de ses dirigeants. En revanche, les Kangoeroes devraient engager Eric Struelens comme manager sportif. Le Bruxellois a déjà travaillé au Sporthal De Schalk : il fut l’adjoint de Paul Vervaeck à l’époque de la D2. Après cela, il fut coach principal à Basics Melsele – qu’il a fait monter de D3 en D2 avant de devoir céder sa place à Ronny Bayer – puis au RPC Schaerbeek en D3, où il a démissionné voici 15 jours suite à l’absence de résultats (aucune victoire) et de réaction de ses joueurs.
Daniel Devos