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Waregem monte en puissance avant de se déplacer chez le leader Ypres

Il n’y a pas eu le moindre suspense, dimanche après-midi au Sporthal De Treffer, lors du match entre ION Waregem et le Spirou B. A la mi-temps, c’était déjà 49-18. Et l’écart maximal a été atteint à 62-19 en début de troisième quart-temps. Après cela, il y a eu une timide réaction du Spirou B (à moins que ce ne soit Waregem qui a un peu levé le pied), mais le mal était fait : 93-58, score final. Si les jeunes Carolos ont incontestablement connu un off-day, il est tout aussi clair que Waregem monte en puissance. La victoire sur le fil conquise une semaine plus tôt à Oxaco, le champion en titre (certes privé de Sam Van Hoey et de Christopher Pegg), a peut-être définitivement lancé les Flandriens. Ce match à Boechout a connu un scénario inverse de celui vécu lors d’un autre déplacement en région anversoise, à Gembo. Là-bas, Waregem avait eu le match en mains jusqu’à trois minutes de la fin avant de s’incliner sur le fil 74-73. A Oxaco, ce fut le contraire. L’équipe locale s’est baladée pendant 30 minutes, mais les visiteurs ont émergé au prix d’un quatrième quart-temps époustouflant, avec Arne Steinbach et Robin Spaens (33 points) en exergue, et se sont imposés 85-86 sur un dunk spectaculaire réussi par Leigh Enobakhare à trois secondes du buzzer final.

Samedi prochain, Waregem bouclera le premier tour par un déplacement chez l’étonnant leader, le Melco Ypres. Un match forcément spécial pour Robin Spaens, qui évoluait encore dans la Cité des Chats la saison dernière. « Oui, bien sûr », confirme-t-il. « Je suis un peu étonné qu’Ypres soit en tête. Je pense qu’ils ont surtout un bon collectif. Ils n’ont encore perdu qu’un seul match (ndlr : à Gembp), mais j’espère que leur série s’arrêtera samedi prochain et que nous poursuivrons la nôtre. »

Robin Spaens se sent comme un poisson dans l’eau dans son nouveau club, Waregem. « L’ambiance est très bonne et j’ai été directement adopté. Nous avons connu une période difficile en octobre, lorsque nous avons été battus à domicile par Gent Hawks et Lommel. Nous ne tournions qu’à six joueurs, à l’époque. Aujourd’hui, il nous manque toujours Brecht Guillemyn et Aaron Van Vooren, mais il y a quand même un peu plus de rotations et nous avons accueilli un nouveau joueur (ndlr : J’Nathan Bullock, un power-forward qui a joué en Australie, en Islande et en Finlande, et qui a déjà inscrit 22 points et capté 7 rebonds pour son premier match). Nous venons d’aligner quatre victoires et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous avons une très bonne équipe et je crois que nous pouvons nourrir certaines ambitions. »

Dimanche, contre le Spirou B, le capitaine Bart Samaey a rentré la même feuille de statistiques que J‘Nathan Bullock : 22 points et 7 rebonds. Robin Spaens, lui, s’est cette fois contenté de 9 points et 6 assists, mais c’était largement suffisant pour conduire son équipe vers une victoire magistrale.

Daniel Devos

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