Bien malin qui pourrait prédire le nom du champion de TDM1, cette saison. En fait, les huit qualifiés actuels pour les play-offs peuvent prétendre au titre, tant les positions sont serrées.
Le leader virtuel, au nombre de défaites, est Oxaco Boechout. Les banlieusards anversois n’ont encore subi que quatre défaites, dont deux contre… le Royal IV Brussels.
Le leader officiel, au nombre de points, est Basics Melsele. L’équipe de Flandre Orientale compte cinq défaites (dont également deux contre… le Royal IV Brussels), mais un match de moins.
Derrière, on distingue deux équipes avec six défaites : Waregem, étonnamment battu à domicile par Lommel ce week-end, et Gembo Borgehout, lui aussi battu à domicile mais par le leader Melsele.
Après, on trouve une équipe avec sept défaites (mais un match de moins) : le Spirou B, lui aussi battu à domicile par Sijsele, l’un des néo-promus.
Enfin, Gent Hawks et Melco Ypres, tous deux avec huit défaites, n’ont pas dit leur dernier mot.
La huitième place pour les play-offs devrait se jouer entre les deux clubs limbourgeois : Limburg United B et Lommel, chacun avec 9 victoires et 9 défaites.
Lommel est, comme le Royal IV Brussels, un autre giant-killer de TDM1. Si les Bruxellois ont battu deux fois Oxaco et Melsele, les néo-promus limbourgeois ont battu deux fois Waregem. Ils étaient pourtant menés 36-27 au repos, mais sont revenus et ont pris une première fois l’avance à 53-55, juste avant la fin du troisième quart-temps. Le match est resté équilibré jusqu’à 74-74. Prolongation. Dans celle-ci, le capitaine Martijn Hendrix va particulièrement s’illustrer. Dans ces cinq minutes supplémentaires, il va directement inscrire deux tirs à trois points et réussir un magnifique 9 sur 9 aux lancers-francs. 15 points dans la prolongation, donc ! Au total, il en a inscrit 30. Autant que Bart Maesen, l’autre grand artisan de cette victoire.
Si les deux autres promus, Sijsele et Ekeren, éprouvent des difficultés à s’extraire du bas du classement, Lommel fait mieux que tirer son épingle du jeu et peut même rêver des play-offs.
Daniel Devos