Depuis le début de la saison, Maxime Gaudoux suivait les matches des Stella Artois Leuven Bears en civil depuis le banc de touche. Il ne remontera plus sur le parquet : il vient de prendre la décision de mettre un terme à sa carrière professionnelle. Les blessures à répétition ont eu raison de sa résistance, tant physique que mentale. « Fin de saison dernière, je m’étais cassé la main », se souvient-il. « Mais c’est surtout cette gêne récurrente à la hanche qui me handicape actuellement. Je vais devoir me faire opérer. Précédemment, j’avais déjà souffert de blessures à la cheville, aux adducteurs, etc. J’ai déjà subi huit opérations durant ma carrière. Toutes ces interventions, et les périodes de rééducation qui s’ensuivent, sont fatigantes. Je n’ai pas envie de mettre ma santé en danger. 28 ans, c’est jeune pour arrêter, mais je dois me rendre à l’évidence : mon corps ne me permet plus d’être performant au plus haut niveau. »
Si la carrière de Maxime Gaudoux pourrait se résumer en un long chemin de croix, il veut toutefois en garder l’un ou l’autre souvenir positif. « Le plus marquant, cela restera la finale de la Coupe de Belgique avec Liège, lorsqu’on a forcé Ostende à la prolongation. J’ai bénéficié d’un beau transfert à Charleroi, mais là aussi, les blessures m’ont empêché de m’exprimer pleinement. Et au niveau du club, il faut reconnaître que le Spirou n’a jamais été en mesure de réellement contester la suprématie d’Ostende. »
Et maintenant ? « Je devrai gagner ma vie autrement, c’est clair. Je suis diplômé en éducation physique et j’ai envie de rester dans le sport. Je pourrai peut-être continuer à jouer en TDM1 ou en TDM2 la saison prochaine. »
Avec quelques mois d’intervalle, et pour des raisons différentes, Maxime Gaudoux suit donc la même trajectoire que Yoann Hertay, avec qui il avait débuté en équipe première à Liège et qui joue désormais à Tongres. « On avait même joué ensemble en équipe de jeunes. »
DanielDevos