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Le Basics Melsele doit encore trouver ses marques

Le Basics Melsele, qui a perdu Armand Kabeya (Kontich), Thomas Lamot (Bornem) et Patrick Hilliman, a profité de la cessation d’activités du Soba Anvers pour recruter trois joueurs du club de Hoboken : Leroy Anthonis, Vincent Van den Berghe et Mitchel Gorremans. Si le premier démarre généralement les matches sur le banc, le second est un titulaire à part entière et même déjà une pièce maîtresse de la formation de Flandre Orientale.

« Le Soba était un club familial, Melsele l’est tout autant », constate Gorremans qui a été professionnel aux Kangoeroes Willebroek d’abord, au Basic-Fit Brussels ensuite. « C’est un très chouette club, bien organisé, bien structuré et qui dispose de magnifiques infrastructures. »

Sur papier, Melsele présente aussi une très belle équipe, avec des joueurs comme Yannick Schoepen, Geoffrey Hockins et le capitaine Ivan Perez. Meme si la formation s’est imposée ce week-end contre Gistel, force est de constater que la mayonnaise tarde à prendre : le premier match de championnat, à domicile face au Royal IV Brussels, a été perdu, et en Coupe de Belgique, la formation coachée par Dave Van den Brande (photo) est passée par le chas de l’aiguille à Belgrade, en s’imposant 65-66 à 7 secondes de la fin. « Il ne faut pas perdre de vue que l’équipe a perdu toute sa colonne vertébrale, et l’a remplacée par une autre », précise Gorremans. « Trouver de nouveaux automatismes, ce ne se fait pas du jour au lendemain. Mais j’ai confiance : ce n’est qu’une question de temps. Nous n’en sommes encore qu’au tout début de la saison, et c’est au printemps que l’on fait le bilan. L’objectif est de se classer en ordre utile pour disputer les play-offs, et le plus haut possible. »

En Coupe de Belgique, c’est une belle affiche contre le Crelan Okapi Aalstar qui attend le Basics Melsele en huitième de finale. Un derby provincial, en quelque sorte. Car, si Melsele est tout proche d’Anvers, la commune se situe bel et bien en Flandre Orientale, comme Alost.

D’ici là, Mitchel Gorremans a d’autres raisons de se réjouir. « Je suis papa de jumeaux, ils m’apportent un rayon de soleil quotidien. »

DanielDevos

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