Vendredi, le Melco Ypres est allé s’imposer 65-68 à Ninane. Ludovic Lambermont, le régional de l’étape du côté flandrien, a inscrit 9 points alors qu’il était plutôt réduit à la portion congrue ces dernières semaines. L’air de la Principauté lui a manifestement fait du bien. « Je jouais devant ma famille et mes amis, et j’avais à cœur de me montrer », explique-t-il. « J’espère que cette prestation va lancer ma saison, car c’est vrai que j’étais plutôt en dedans. Moi-même, je n’étais pas satisfait de mes prestations. J’ai beaucoup travaillé et je commence à en recueillir les fruits. »
Un petit goût de revanche, aussi, par rapport à Ninane où il avait transité mais où cela ne s’était pas très bien passé ? « Non, pas du tout. Je n’avais aucune rancœur. Le passé, c’est le passé. Nos chemins se sont séparés, point à la ligne. Ninane se débrouille bien et je vais essayer de percer de mon côté. »
Vivre à l’autre bout du pays, pour Ludovic Lambermont, c’était un peu une libération. Mais ce n’est pas facile tous les jours. « Le club m’a trouvé un boulot à mi-temps, c’est bien. Mais c’est la première fois que je vis seul et je dois apprendre à devenir autonome. »
Se déplacer à Ninane, de surcroît un vendredi soir, ce n’est pas évident pour les joueurs d’Ypres. « Moi-même, comme j’avais terminé le boulot à midi, j’ai pu partir en fin d’après-midi. Et j’ai passé la nuit à Liège après le match. Mes coéquipiers sont partis à 16h30 et sont arrivés vers 20h00 à Ninane. Ils étaient de retour vers 2 heures du matin. Lorsque nous nous rendrons à Neufchâteau, l’autre très long déplacement de la saison, je pense que le club va organiser un bus. Mais c’est un dimanche, c’est plus facile. »
Daniel Devos