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Waregem remporte la revanche des play-offs

La saison dernière, Waregem avait été battu… six fois par Gent Hawks : une fois en préparation lors du tournoi de Falco Gand, une fois en coupe, deux fois en championnat et deux fois en finale des play-offs. Cette saison, en préparation, les Flandriens (handicapés par l’absence de plusieurs joueurs) ont de nouveau été battus par les Hawks au tournoi de Falco. Mais samedi, ils ont enfin vaincu le signe indien et se sont imposés 84-91 au Tolhuis. Les 27 points de Joren Vermoesen et les 14 de son frère jumeau Joeri n’ont pas suffi face au collectif affiché par l’équipe d’Olivier Foucart. Une indication pour la suite de la saison ? « Nous n’en sommes qu’au début et nous restons les pieds sur terre », préconise le coach. « Nous continuons à travailler d’arrache-pied. »

L’expérimenté Brecht Guillemyn confirme : « Certes, être toujours invaincu après quatre journées alors qu’on s’est déjà farci des déplacements à Gembo et à Gand, c’est encourageant. Mais, si l’on veut être champion, c’est en avril qu’il faudra être en forme. »

Brecht Guillemyn, qui a entamé sa 5e saison à Waregem, c’est un peu la tête et les jambes. Brillant étudiant lorsqu’il était un jeune talent des Antwerp Giants, il a décroché un diplôme d’ingénieur en biochimie et travaille aujourd’hui comme chercheur à l’hôpital universitaire de Gand. « Combiner les deux activités est parfois compliqué, mais j’éprouve autant de plaisir dans l’une que dans l’autre. Elles sont, en fait, très complémentaires : l’exercice physique après l’exercice intellectuel. »

Gand, lui, a du mal à retrouver son rythme de champion. C’est déjà la troisième défaite cette saison, après celles subies à Oxaco et contre le Spirou Jeunes. « Comme à Oxaco, nous avons laissé filer la victoire entre nos doigts », regrette Joren Vermoesen. « Nous avons compté 10 points d’avance à 30-20, mais à la pause, Waregem était déjà passé devant. Certes, la préparation à ce match n’a pas été idéale avec le décès du papa de Laurent Lhote durant la semaine, mais il ne faut pas chercher d’excuses. Nous devons

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