On le sait, plusieurs équipes ont joué à qui perd gagne en TDM2B : Tongres, Geel et finalement Lommel également. Aucune ne voulait monter, et les différents forfaits ont profité à Neufchâteau, qui a accepté le challenge.
Comment éviter que pareil scénario ne se reproduise ? A nos yeux, il existe une solution très simple : ne pas obliger le champion à monter, et avoir recours au système des licences pour accéder à la division supérieure, comme cela se fait déjà en EuroMillions Basketball League.
Mais cette solution ne semble pas agréer les dirigeants fédéraux. Une autre proposition pourrait atterrir sur la table : fixer le prix de la licence de TDM1, pour les clubs montants (du moins lors de leur première saison à l’étage supérieur), au même tarif que celui appliqué en TDM2. Peut-être, s’il s’agit uniquement d’une question financière.
Autre point dont il faudrait débattre : lorsqu’un club arrête les frais, comme cela a été le cas des Sint-Niklase Condors l’an passé, ne faudrait-il pas repêcher le premier descendant au lieu d’aller chercher le… 11e de TDM2, comme le RPC Anderlecht. Les Bruxellois n’ont fait que de la figuration en TDM1, alors qu’une équipe comme Oostkamp, qui est descendue à cause d’une hécatombe de blessés, était prête à assumer son statut en TDM1 et en avait les moyens. Pendant que les clubs de la série B déclaraient forfait à tour de rôle parce qu’aucun ne voulait monter, Oostkamp (en série A) a tout essayé mais a échoué sur le fil, parce qu’il a eu la malchance d’être versé dans la même poule que le Spirou Jeunes. Le coach et la moitié des joueurs s’en vont. Quel sera son avenir ?
Daniel Devos