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L’US Lambusart est le club n°1 dans l’entité de Fleurus

Le basket a toujours été très en vogue dans l’entité de Fleurus, avec des clubs comme la JS Baulet (devenue JS Fleurusienne depuis deux ans), de l’US Vieux-Campinaire, de l’US Lambusart et du CEP Fleurus. Ce dernier a longtemps été le club phare : il a même évolué en D1 à sa période de gloire. Mais, désormais, c’est l’US Lambusart qui peut se proclamer n°1 : il a battu son voisin à deux reprises (63-59 chez lui et 66-72 à Bonsecours, vendredi soir) et occupe une meilleure position au classement de la TDM2A.

Comme lors du match aller à Lambusart, l’affrontement de vendredi a été très disputé, mais avec un déroulement inversé : cette fois, c’est l’USL qui a pris les devants en début de rencontre, menant même 13-32 après 15 minutes. Le CEP est revenu et a même pris à plusieurs reprises un point d’avance en deuxième mi-temps. Mais l’issue finale a été identique : l’USL a eu le dernier mot. Jérôme Poulain n’a pas tremblé à la ligne des lancers-francs.

«Nous étions tous très motivés, car nous avons tous joué à Fleurus à un moment de notre carrière », explique-t-il. « C’est mon cas également. C’est la raison pour laquelle nous étions, cette fois, très concentrés dès le coup d’envoi. Mais, lorsque le CEP est revenu, nous avons un peu paniqué et nous avons perdu notre jeu collectif, qui constitue habituellement notre force. Nous avons laissé passer l’orage et nous avons émergé sur la fin. »

Les joueurs de l’USL arboraient un crêpe noir sur leur maillot : un hommage à Jean-Luc Bastien. Il était le délégué de l’équipe et le père de Mathieu Bastien, le joueur qui, lors du match aller, avait été décisif en inscrivant les quatre derniers points. Il était décédé d’un AVC dans la nuit qui a suivi.

« Dans la foulée, nous avons perdu les cinq matches suivants », se souvient le coach Frédéric Priels. « Les joueurs étaient tous abattus et ne parvenaient plus à se concentrer sur le basket. Jean-Luc était très apprécié. Moi aussi, j’ai eu du mal à me remettre, car j’ai perdu un ami. Cette victoire, nous la lui dédions. C’est un hommage que nous lui rendons. »

Daniel Devos

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