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Sacha Massot accueille Pepinster dans le choc des extrêmes

Samedi, le leader Tongres accueille la lanterne rouge, le RBC Pepinster. Un match qui va rappeler bien des souvenirs de jeunesse à Sacha Massot, qui évolue désormais chez les Eburons après avoir arrêté sa carrière professionnelle. « C’est, en effet, à Pepinster que j’ai été formé. J’ai débarqué sur les hauteurs de Wegnez à l’âge de 16 ans, après une saison à Liers et après des premiers pas à Tongres. Le coach Niksa Bavcevic avait misé sur un quatuor constitué par Axel Hervelle, Guy Muya, mon frère Dimitri et moi. Sentimentalement, la disparition des Wolves m’a fait mal. Cela faisait quelques années que le club tirait le Diable par la queue. Je me disais toujours qu’il allait trouver des solutions, mais au bout du compte, le couperet est quand même tombé. Aujourd’hui, il ne reste que ces jeunes en TDM2, qui ont du mal. J’espère qu’ils sauront rebondir et que l’on reverra bientôt les Pépins au plus haut niveau. »

A Tongres, en revanche, tout baigne. L’équipe trône en tête du classement, d’autant que derrière, ses concurrents prennent un malin plaisir à perdre des points. « Les équipes qui m’ont laissé la meilleure impression sont Geel et Lommel. Deux équipes très différentes. Geel est très dangereux à l’intérieur et possède un excellent meneur. Lommel, en revanche, brille surtout par les tirs extérieurs. Neufchâteau revient bien dans le coup après un début de championnat compliqué. Sprimont n’est pas mal non plus, mais est très irrégulier. »

On le sait, Sacha Massot a récemment été promu assistant-coach de Thibaut Petit au Betfirst Liège Basket. Ce week-end, Tongres joue le samedi et Liège se déplace dimanche à Hubo Limburg United. Mais que se passera-t-il lorsque les deux matches auront lieu en même temps ? « J’ai regardé le calendrier : le cas ne se produira pas avant le mois de mars. Peut-être trouvera-t-on une solution pour déplacer l’un des deux matches. On a encore le temps de réfléchir. Et de toute façon, monter en TDM1 est la dernière de mes préoccupations. Alors, si je dois choisir, je crois que le choix sera vite fait. Ce job d’assistant, et peut-être de coach principal par la suite, c’est vraiment ce que je voulais faire. Je prends mon pied et j’apprends énormément. »

Daniel Devos

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