Catégories
Zoom

Julian Gamble : « Peut-être qu’un jour, je reviendrai au Brussels »

Avec sa nouvelle équipe du Telekom Bonn, qui compte également dans ses rangs l’ancien ailier d’Alost et d’Ostende Ryan Thompson, il était déjà revenu jouer un match amical à l’Arena de Deurne, contre Port of Antwerp Giants, au mois d’août. Ce mardi, il était de retour à la Mons Arena pour affronter le Belfius Mons-Hainaut en FIBA Europe Cup. Julian Gamble a visiblement gardé des attaches sentimentales très fortes avec la Belgique. « J’ai passé deux années très agréables au Basic-Fit Brussels, que je n’oublierai pas. Je me suis épanoui et j’ai gardé de nombreux amis dans la capitale belge. Je sais d’ailleurs qu’ils avaient l’intention de venir me voir, ici à Mons, mais la date ne s’y prêtait pas : ils étaient en déplacement à Lisbonne pour y affronter Benfica. Ce n’est sans doute que partie remise. Et qui sait : peut-être qu’un jour, je reviendrai au Brussels. »

Il avait d’ailleurs fait le déplacement pour assister au premier match européen de l’histoire du Basic-Fit Brussels, contre Chalon. De Bruxelles à Bonn, il n’y a que trois heures de route, et pour un Américain ce n’est rien.

Julian Gamble se dit heureux en Allemagne. « Bonn est une ville agréable, et avec les autoroutes, on est rapidement partout : à Cologne, à Bruxelles. Le championnat est, je pense, d’un meilleur niveau que l’Euromillions Basketball League. Il y a plus d’équipes, et des équipes de qualités, c’est très dense. De grandes salles, aussi, et beaucoup de monde. L’Allemagne est un pays en pleine progression au niveau du basket.»

Mardi, Bonn s’est imposé 72-82 à Mons. « On a joué un match sérieux, car on voulait absolument la première place du groupe », confirme Gamble. « Mons est une bonne équipe, mais on a fait ce qu’il fallait pour s’imposer. On n’a jamais tremblé, même lorsque Mons est revenu à 63-65 à quelques minutes de la fin.  Désormais, la première place est acquise, ce qui nous permettra d’aborder la suite de la compétition dans de meilleures conditions. »

Daniel Devos

Laisser un commentaire