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Amaury Jadin : « Le basket professionnel est derrière moi »

Amaury Jadin est l’une des « victimes » de la cessation d’activités des Voo Wolves de Verviers-Pepinster. Cet été, il s’est retrouvé sans club. « Je n’ai eu aucun contact », affirme-t-il. Même pas de Liège ? « Non. Ce sont des rumeurs. Si Liège a essayé de me contacter, le club n’a en tout cas pas réussi à me joindre. Ou alors, il a joint mon homonyme, qui fait de la… pêche à la ligne ! »

Jadin, 30 ans depuis le 10 août, a donc dû se rabattre sur le basket amateur. « Je crains que le basket professionnel ne soit terminé pour moi. Je dois surtout me concentrer sur ma reconversion. J’avais commencé des études de kiné, que j’avais un peu mises entre parenthèses, mais que j’ai désormais l’occasion de terminer. Et je compte bien me lancer dans la profession. »

Il est donc redevenu étudiant. « Oui, enfin… étudiant/papa ! »

Pourquoi l’US Lambusart ? « C’est simple : je connais tout le monde, dans ce club. Et j’apprécie particulièrement le coach Frédéric Priels, qui a bercé ma jeunesse. C’est lui qui m’a enseigné le basket, lorsque je jouais dans les équipes d’âge de Gilly et de Fleurus. Et j’adhère pleinement à sa philosophie. »

Dimanche, Jadin a retrouvé la salle Pierre de Coubertin à Jumet, où il s’est régulièrement entraîné lorsqu’il jouait au Spirou B. « Oui, mais sur l’autre terrain. Je n’ai pas mes repères de ce côté-ci de la salle, c’est peut-être pour cela qu’on a perdu ! (il rit). Plus sérieusement, on a oublié par moments ce qui doit être notre force : la défense et le collectif. Et cela nous a coûté cher au final. »

Samedi prochain, l’US Lambusart se voit proposer un autre derby : il accueille à domicile le CEP Fleurus. « Un match spécial ? Je ne le considère personnellement pas en tant que tel. C’est vrai que j’ai joué dans le camp d’en face, mais j’ai passé l’âge où je m’excite pour un match particulier et où j’essaie de soigner mes statistiques. J’essaie surtout d’apporter mon expérience à l’équipe et de veiller à ce que l’esprit collectif soit respecté. »

Daniel Devos

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