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Jurgen Van Meerbeeck : « Le seul club féminin que j’aurais accepté »

Jurgen Van Meerbeeck a été officiellement présenté dimanche dernier comme le nouveau coach du Royal  Castors Braine. « En fait, les négociations avaient été entamées il y a quelque temps déjà, mais je ne pouvais rien révéler avant la conférence de presse officielle », explique-t-il. « Lorsque l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité longtemps. On pourrait penser que j’effectue un pas en arrière en quittant le basket masculin pour le basket féminin, mais Braine n’est pas un club comme un autre. C’est d’ailleurs le seul club féminin que j’aurais accepté de coacher. C’est un club ambitieux, remarquablement structuré, et qui a les moyens de ses ambitions. On va peut-être jouer l’Euroligue, ce n’est pas rien. Je sais qu’après le doublé coupe-championnat assorti d’une finale européenne réalisé par mon prédécesseur, je pourrai difficilement faire mieux, mais je vais essayer de poursuivre dans cette voie. »

Van Meerbeeck avait déjà tâté du basket féminin avec le Belfius Namur Capitale. « Et, même si je n’y suis pas resté très longtemps, cela m’avait bien plu. Mais Pepinster m’a appelé et j’ai relevé le défi. »

Il quitte Louvain avec le sentiment du devoir accompli. « Quoi que je le dise moi-même, j’estime avoir réalisé du bon boulot. Avez-vous compté le nombre de joueurs belges qui ont éclot en D1 sous ma direction ? Cette saison, ce fut plus difficile, mais il y a des raisons à cela : j’ai dû me passer des services de Jason Westrol et d’Olivier Troisfontaines pendant huit semaines, et lorsque Brandon Peterson est parti, il n’a pas été remplacé. Malgré cela, nous avons tenu la dragée haute à la plupart de nos adversaires. Malheureusement, la pièce est rarement tombée du bon côté. Ce fut encore le cas samedi à Pepinster : on a rivalisé pendant 37 minutes et on a échoué au port. C’est la 12e fois que cela nous arrive cette saison. »

Louvain va devoir reconstruire. « Tous les joueurs belges ont déjà signé ailleurs. Je souhaite bonne chance à mon successeur, Tom Johnson. »

Daniel Devos

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