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Lucien Van Kersschaever : « Ostende et la continuité, sa force »

Vendredi, le championnat de D1 (dites désormais la Scoore Pro Basketball League) débute avec Limburg-Mons et Charleroi-Ostende. Lucien Van Kersschaever a souvent un avis très tranché. Nous lui avons demandé ses prévisions.

« C’est peut-être un peu tôt pour se prononcer », coupe-t-il d’emblée. « Je n’ai encore vu à l’œuvre ni Charleroi, ni Mons, ni Alost. Et Anvers, seulement une fois : lors de la Supercoupe, où ce n’était pas brillant. Les Giants ont subi le match, tant en défense qu’en attaque. Mais peut-on se prononcer après une seule rencontre ? »

Van Kers a, en revanche, vu Ostende à l’œuvre. « A deux reprises : contre Villeurbanne, lors du tournoi qualificatif à l’Euroleague. Et contre Anvers, en Supercoupe. Sur ce que j’ai vu, les Côtiers me semblent être les principaux candidats à leur propre succession. Ils ont adopté un principe qui avait également fait la force de Malines, jadis : la continuité. 80% de l’effectif est demeuré inchangé et cela favorise grandement les automatismes. J.P. Prince est un bon joueur, dans un style différent que Ryan Thompson : il doit davantage s’appuyer sur les pénétrations que sur les shoots à distance. Mais il me semble assez émotif. Veselin Petrovic a arrêté sa carrière. Il était important sur le plan de la mentalité, mais était-il le joueur capable de faire basculer un match ? Avec tout le respect que je lui dois, je ne le pense pas. Au niveau belge, un joueur me semble avoir progressé durant l’été : Quentin Serron. Il a visiblement acquis de la confiance. Il affirme ne pas avoir beaucoup travaillé pendant la trêve, en raison de sa blessure au pied ? En tout cas, je l’ai souvent vu à la salle en compagnie de Sam Van Rossom. Les autres joueurs belges sont restés à leur niveau. »

Si Van Kers n’a pas encore vu Charleroi à l’œuvre, il connaît bien Jacques Stas, pour l’avoir dirigé pendant plusieurs saisons à Malines. « Il avait déjà le coaching en tête, et a souvent entraîné des équipes de jeunes, mais coacher une équipe de D1, c’est encore bien différent. C’est à lui de démontrer, désormais, ce qu’il a dans le ventre. »

Daniel Devos

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