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Asvel-Strasbourg, c’était 385 spectateurs à la Sleuyter Arena

385. C’est le chiffre renseigné sur la feuille de statistiques officielles destinée à l’Euroleague. Comme on l’avait craint, la Sleuyter Arena sonnait donc creux pour cette demi-finale franco-française du tournoi qualificatif. Dommage pour les organisateurs locaux, qui avaient pris le pari d’organiser le tournoi à la côte belge. En espérant aussi, secrètement, un exploit du BCO, qui n’est pas arrivé.

Ceci confirme une tendance que l’on connaissait : il n’y a pas, ou très peu, de vrais amateurs de basket en Belgique, qui se déplacent pour le jeu en lui-même et pour apprécier du basket de haut niveau. Les gens qui remplissent les salles viennent essentiellement pour passer une bonne soirée – de préférence le samedi soir – et prendre un verre après le match.

On peut aussi se demander où étaient les supporters français. Lyon et Strasbourg, ce n’est tout de même pas le bout du monde, et l’enjeu était important.

Les clans de supporters les plus nombreux – et les plus bruyants – étaient ceux de l’Hapoël Jérusalem. Il y avait aussi un petit quarteron de sympathisants de Kazan, et la veille, de Zielona Gora. Comme quoi, ce n’est pas la distance qui est prépondérante, mais la passion du basket.

Toujours est-il que, ce soir, l’Asvel défiera l’Unics Kazan pour une place en Euroleague. Sans doute en présence de Tony Parker, qui avait promis de revenir après avoir assisté hier soir au gala de sa fondation, et avec certaines chances de réussite, car l’ogre russe, considéré dès le départ comme le favori n°1, n’est pas apparu aussi tranchant qu’escompté. Il a éprouvé certaines difficultés à manger Zielona Gora et l’Hapoël Jérusalem. « On sera l’outsider et on jouera sans pression », assure Pierre Vincent, le coach lyonnais.

Daniel Devos

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