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D1 : Le Spirou Charleroi préfère les affiches

Ostende s’était présenté au Spiroudôme après la débâcle contre Chalon. Charleroi avait réagi et renvoyé les Côtiers à leurs chères études. Ce vendredi, c’est le leader anversois qui s’est présenté au Spiroudôme après une autre débâcle européenne contre Oldenburg. Et à nouveau, Charleroi a eu une belle réaction d’orgueil (victoire 79-62 malgré un match relativement équilibré pendant 36 minutes). Bref, lorsque les Spirous ont reçu une gifle, ils ne tendent pas l’autre joue. C’est un premier point positif. Le deuxième, c’est que malgré toutes les critiques, Charleroi se trouve en tête du classement. A égalité de points avec Anvers et Alost, certes, mais en tête quand même. « On aime bien critiquer Charleroi », constate Giovanni Bozzi. « Et en particulier son coach. C’est ainsi, et à la limite, je préfère que l’on me critique à moi, car on épargne alors mes joueurs. J’accepte les critiques lorsqu’elles sont fondées. Mais lorsque c’est bon, on doit le dire aussi. Et contre Anvers, j’estime qu’on a été bons. »

Son vis-à-vis Paul Vervaeck le reconnaît : « Si nous n’avons pas pu développer notre jeu habituel, c’est à cause de la défense des Spirous et de leur supériorité au rebond ».

Barry Stewart, habituellement un gros scoreur, a dû se contenter d’un maigre 1/13 aux tirs et de trois lancers-francs réussis. Il était impuissant face au physique de Wen Mukubu et de Mohamed Abukar.

En l’absence de Jorn Steinbach, qui souffre de nouveau de la hanche à cause d’un surmenage, les satisfactions sont venues des 19 points de Demond Mallet, des 17 points de Wen Mukubu, des 11 rebonds de Joe Trapani (qui, par sa mobilité, rend le jeu plus fluide que lorsque Darryl Watkins est sur le terrain) et, donc d’une grosse défense.

Darryl Watkins, lui, s’est rapidement retrouvé en problèmes de faute et n’a pu jouer que 7min50, pour 5 points et 1 rebond.

Bozzi résume la saison de son équipe à ce stade de la compétition : « On a perdu le premier match contre Alost à cause d’une préparation perturbée. Ensuite, on a perdu à Mons, où l’on a malgré tout livré une bonne mi-temps. Depuis lors, on a tout gagné. L’Eurocup est une déception, c’est clair. Surtout les deux matches à domicile, car il n’y a aucune honte à s’incliner à Zagreb et à Bilbao. Le mal est fait, la qualification est largement hypothéquée, mais il reste six matches… à gagner dans cette compétition. Quant au championnat : il reste… 29 matches à gagner. »

Daniel Devos

 

vervaeck

(Paul Vervaeck coach Antwerp Giants)

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