Sixième victoire d’affilée pour le Basics Melsele
Descendant de TDM1 et candidat avoué à la remontée immédiate, le Basics Melsele n’a pas loupé son début de saison. Après six matches de championnat, il compte six succès. C’est d’ailleurs la seule équipe de TDM2 à être encore invaincue (Lommel l’est encore en TDM1). C’est aussi la seule équipe de Top Division Men à avoir éliminé une équipe de BNXT League, le Brussels en l’occurrence, en Coupe de Belgique.
« Je ne peux pas me plaindre, effectivement », reconnaît le coach Wim Van Britsom. « Même si tout n’est pas encore parfait. Samedi, par exemple, le score pourrait laisser penser que nous avons gagné facilement. Il n’en est rien. En première mi-temps, nous avons rencontré pas mal de difficultés, entre autres face à la zone adverse. Après, nous avons fait le trou et Nivelles a un peu perdu son basket. La frustration a aussi eu un impact. Il ne faut pas oublier qu’au départ, Nivelles faisait partie des candidats au titre. »
Nivelles, sans Axel Bizet suspendu, a en effet mené durant l’intégralité de la première mi-temps (avec un maximum de six points à 21-15). Sans beaucoup marquer eux-mêmes, les Brabançons ont perturbé les Flandriens (que l’on confond parfois avec des Anversois, mais la localité est située juste de l’autre côté de la frontière provinciale). A la mi-temps, c’était 31-29. Nivelles menait toujours 40-36 après 25 minutes. Mais un 0-15 du Basics Melsele a définitivement donné au match sa tournure définitive. La frustration a fait son apparition dans les rangs locaux, avec quelques coups de sifflet arbitraux mal accueillis. Les visiteurs ont finalement pu gérer la fin de rencontre, qu’ils ont remportée 57-76. Avec cinq joueurs dans les doubles chiffres : Philippe Peeters (18 points et 3 assists), Volodymir Shevchuk (13 points et 3 rebonds), Tiago Nunes (12 points et 7 rebonds), Arne Schrevens (12 points et 7 rebonds également) et Dorian Marchant (11 points et 8 rebonds). Du côté nivellois, deux joueurs ont tiré leur épingle du jeu : l’ancien Waterlootois Samuel Kaminski (12 points et 9 assists) et Walid Szylkrot (10 points et 10 rebonds).
Nivelles reste bloqué à une seule victoire. Le Basics Melsele trône en tête du classement avec six victoires en six matches, et s’apprête à accueillir Ostende le 19 novembre en Coupe de Belgique.
Un beau 4 sur 6 pour le CEP Fleurus, qui a accueilli Anthony Lambot
En TDM2A, plus aucune équipe n’est invaincue. Derrière le leader louvaniste (5 victoires et 1 défaite), on trouve quatre équipes avec 4 victoires et 2 défaites : le Bavi Vilvoorde, Oostkamp, le L’9 Flénu-Frameries et l’étonnant CEP Fleurus que l’on n’attendait pas à pareille fête. D’autant que la saison avait plutôt mal commencé, avec le désistement inopiné de David Malu pour cause d’horaire de boulot incompatible. Le premier match, en Coupe de Belgique contre le Basics Melsele, fut plutôt laborieux et n’incitait pas spécialement à l’optimisme.
« Nous n’étions pas encore prêt à cette époque-là », se souvient le coach Stéphane Huegaerts. « Nous avions encore le rythme de R1 dans les jambes. Et c’est vrai que la défection de David Malu, sur qui nous comptions beaucoup dans la raquette, nous a posé un problème. Trouver un joueur intérieur à cette époque de l’année n’est pas évident. Nous avons eu des touches avec un jeune, mais qui est finalement parti aux Etats-Unis. En fin de compte, j’ai déplacé Julien Sculier au poste 4 et l’équipe a progressivement trouvé le rythme pour la reprise du championnat. »
Fin septembre, une opportunité s’est présentée avec l’arrivée d’Anthony Lambot, qui était sans club depuis que son contrat à l’Union Mons-Hainaut n’a pas été renouvelé. « Il a accepté de nous aider jusqu’à ce qu’il retrouve un contrat pro », poursuit Stéphane Huegaerts. « Il nous apporte son expérience, sa créativité et sa vision du jeu, et aussi plus de danger en attaque. C’est un Carolo, il connaissait déjà tout le monde dans l’équipe. Ce n’est évidemment pas du tout le même profil que David Malu, mais sa présence nous fait du bien. Cela dit, nous avions déjà remporté trois succès avant son arrivée. »
Le CEP Fleurus a profité d’un début de calendrier favorable pour prendre un bon départ. « En accueillant Belleflamme, Saint-Trond et Cointe, nous avons effectivement affronté des équipes à notre portée », reconnaît Stéphane Huegaerts. « Mais nous avons aussi été gagner à Sijsele, qui est d’un autre calibre. Vendredi, contre Cointe, cela n’a pas été facile. Si nous gagnons finalement 93-80, nous étions menés 43-47 à la mi-temps. Une semaine plus tôt, Cointe avait été gagner au L’9 Flénu-Frameries, ce n’était donc pas l’oiseau pour le chat que l’on pouvait penser. »
Pour autant, le CEP Fleurus n’a pas revu ses ambitions à la hausse. « L’objectif reste le maintien. Ne nous emballons pas, nous n’avons encore joué que six matches. Il en reste vingt. Et les gros morceaux arrivent, avec un déplacement au L’9 Flénu-Frameries (NDLR : où Anthony Lambot s’entraînait avant de venir à Fleurus) et la réception d’Oostkamp. »
Daniel Devos