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« Le choix de l’Euroleague est mûrement réfléchi »

Euroleague Women : « Le choix de l’Euroleague est mûrement réfléchi »

Le président du Mithra Castors Braine, Jacques Platieau, a tenu à réagir à notre article où nous exprimions notre ressenti par rapport à la campagne d’Euroleague (pas à la saison nationale, où le club est toujours en mesure de réaliser le doublé coupe-championnat). Nous lui donnons volontiers la parole :

« D’abord, je voudrais souligner que le choix de l’Euroleague est mûrement réfléchi. Ce n’est pas de l’obstination. Nous avons réfléchi à la meilleure manière d’atteindre les quarts de finale de l’Eurocup – l’objectif avoué – et nous avons estimé qu’il s’agissait de l’Euroleague. Nous pourrions, certes, participer à l’Eurocup dès le départ, mais avec le niveau qui s’est élevé dans cette compétition, il n’y a aucune garantie de passer l’hiver. »

« En choisissant l’Euroleague, nous offrons 14 matches de haut niveau à nos joueuses. Nous acceptons le fait de perdre une dizaine de matches par saison, et donc de n’en gagner que trois, quatre ou cinq. Nous sommes parfaitement conscients que nous ne pouvons pas rivaliser avec des équipes du calibre d’Ekaterinbourg ou de Prague. Par contre, nous estimons avoir notre place en Euroleague par rapport à des équipes comme Venise, Riga ou Cukurova. »

« L’Euroleague nous permet aussi d’engager des joueuses de niveau supérieur. Certaines d’entre elles ne viendraient pas à Braine si nous disputions simplement l’Eurocup. »

« Cette saison, il y a eu des déceptions et des satisfactions. Maxuella Lisowa est une satisfaction, mais Egle Siksniute en est une aussi. »

« En ce qui concerne les joueuses belges qui sont parties au fil des saisons, il n’a jamais été question de les rapatrier. Mais nous sommes fiers qu’elles soient passées chez nous, au début de leur carrière, et nous espérons que d’autres futures ‘stars’ choisiront Braine pour entamer leur envol. Qu’elles soient Belges, comme cela a été le cas avec Julie Allemand et Kim Mestdagh, ou étrangères, comme Anete Steinberga. »

« Concernant la campagne d’Euroleague, il y a eu de très bons moments au premier tour, et d’autres très mauvais au deuxième tour. Nous avons fait un très bon match à Orenburg, malgré la défaite. Et il y a eu les victoires contre Riga, à Venise et contre Cukurova. Je vois deux explications à notre effondrement au deuxième tour. Il y a eu la blessure de Celeste Trahan-Davis, c’est exact. Mais il y a aussi eu la pression, qui s’est intensifiée à partir du moment où nous avons entrevu le repêchage en Eurocup. Jusque-là, nous n’avions rien à perdre, puisque nous étions considérés comme le Petit Poucet de l’Euroleague (16esur 16 au pronostic de la FIBA). En Turquie, un match-clef, nos joueuses étaient littéralement paralysées par l’enjeu. Alors, s’il y a eu un problème, il était surtout d’ordre mental. »

« Finalement, nous sommes quand même repêchées en Eurocup. Grâce à un concours de circonstances, j’en conviens. Mais j’estime que les circonstances s’équilibrent au fil d’une saison. Je me pose beaucoup de questions, par exemple, sur la victoire de Riga contre Ekaterinbourg. Je ne peux rien prouver, évidemment, mais c’est quand même très curieux qu’une équipe comme Riga parvienne à battre le top européen comme Ekaterinbourg. »

« En quart de finale de l’Eurocup, nous affronterons Valence, avec Jana Raman. Nous essayerons de jouer à Braine, même si cela nécessite de nombreuses adaptations de la salle. »

DanielDevos

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