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Première défaite sans conséquences des loups de Kontich

Dernière équipe invaincue dans les séries nationales, les Kontich Wolves ont trouvé leur maître. Les Loups ont été mangés par les Kangoeroes ! « Il fallait bien que cela arrive un jour », soupire le coach Wim Van Britsom. « C’était un off-day. Mais cette défaite ne change rien à notre ambition. Le titre était l’objectif dès le départ, et il le reste. »

Cela avait mal commencé d’emblée, au Winketkaai de Malines. Après 8 minutes de jeu, les Kangoeroes menaient 22-11. Les Wolves ont placé un 0-10 pour revenir à 22-21, et même prendre l’avance à 22-24 dans le deuxième quart-temps, mais l’équipe locale refusait de courber l’échine. A plusieurs reprises, les visiteurs ont semblé s’envoler, en prenant quelques points d’avance, mais les Kangoeroes sont toujours revenus. A 13 secondes de la fin, c’était 64-67 en faveur de Kontich, lorsque Jordy Van den Broeck a hérité de trois lancers-francs. Il n’a pas tremblé. « J’ai essayé de rester calme, même s’il y avait un peu de stress », sourit-il. 67-67, donc, et prolongation.

Dans celle-ci, c’est le même Jordy Van den Broeck qui a réussi d’emblée un tir à trois points pour faire 70-67. Raphaël Morini, excellent lui aussi, lui a emboîté le pas. Les Kangoeroes se sont finalement imposés 77-71.

Comment expliquer qu’une équipe qui occupe l’avant-dernière place au classement soit la première à se payer le scalp du leader Kontich ? « C’est vrai que ce n’est que notre quatrième victoire », poursuit Jordy Van den Broeck. « A plusieurs reprises, la pièce est tombée du mauvais côté. Cette fois, la réussite nous a souri. Il y avait une motivation particulière, parce qu’il s’agissait d’un derby et que nous affrontions le leader invaincu. »

« Ce n’est pas qu’une question de motivation », affirme le coach Pieter De Groof. « A Noël, pendant la trêve, j’ai placé les joueurs devant leurs responsabilités. Je leur ai expliqué que, désormais, chaque match était pour nous une finale. Et qu’il fallait démontrer que la place que nous occupons, à savoir l’avant-dernière, n’est pas la nôtre. »

Daniel Devos

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