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Melco Ypres, le surprenant leader de la poule

Le 31 octobre, Gembo et Melco se retrouvaient au Sporthal Luysbekelear de Borgerhout après six journées de championnat. Ils étaient, alors, les derniers invaincus de TDM1. Gembo l’avait emporté 92-84. Aujourd’hui, cela reste la seule défaite du Melco qui a donc déjoué tous les pronostics pour boucler le premier tour du championnat en tête du classement. C’est la première fois de son histoire que Melco Ypres est champion d’automne en TDM1 (même si, dans les années 70, feu l’Athlon Ypres a joué en Division 1 Nationale).

Au départ de la saison, la plupart des pronostics donnaient Gent Hawks comme favori. Mais les Gantois ont trébuché d’entrée dans le derby contre les promus du LDP Donza et ont, depuis, subi cinq autres défaites. Ypres, sans avoir l’air d’y toucher, a enchaîné les victoires. Juste avant la trêve de Noël, encore, on pensait que Waregem – en regain de forme – pouvait lui poser des problèmes, mais le Melco s’est imposé 80-56.

Ypres s’appuie sur un collectif bien huilé et sur un Louis Hazard qui vaut mieux que la TDM1. Avec 22,8 points de moyenne, l’ancien joueur de Fleurus, Pepinster et Ypres est le meilleur marqueur de la division, et y ajoute 6,5 rebonds et 2,8 assists par match, ce qui en fait le MVP de la première partie du championnat. Le jeune pivot anversois Mattias Palinckx, arrivé de Sijsele, se révèle un transfert particulièrement réussi. Avec 12,2 rebonds par match, il est le meilleur rebondeur de la division. Il y ajoute 14,7 points par match. Melco Ypres peut aussi compter sur Sam Hemeleers, Alexander Schepens, Kjell Devact et Thomas Mertens. Mais le vrai point fort de la formation yproise est sans doute sa défense. Avec 68 points encaissés en moyenne, c’est la meilleure défense de la TDM1.

La deuxième partie du championnat s’annonce passionnante, car Melco Ypres est talonné de près par Gembo Borgerhout. Les Anversois n’ont perdu que deux fois : à Oxaco Boechout et à Gent Hawks. Durant l’été, Gembo a opéré un rajeunissement de l’effectif, en prenant congé des icones Eli Van Aken et Pieter van Rillaer. lls ont été remplacés par deux  jeunes joueurs provenant de Louvain, Rafael Bogaerts et Lucien Sissoko. D’autres joueurs apportent aussi leur pierre à l’édifice, comme Laurens Van Den Hemel, Anthony Goetgeluck, Bryan De Valck et l’expérimenté Thomas Goethaert, mais l’équipe de Borgerhout doit surtout s’appuyer sur le collectif.

Derrière, la meute des poursuivants est constituée de Basics Melsele (9-4), Gent Hawks (8-5), Waregem (8-5) et le surprenant promu de Guco Lier (8-5 également), emmené par le jeune talent Niels Van den Eynde (18 ans), qui inscrit 21,6 points en moyenne par match et concrétise à 42% au-delà de la ligne des 6m75, tout en délivrant 4,4 assists en moyenne. L’autre promu, LDP Donza, se débrouille très bien également (6-7).

Le champion 2018, Duva Gistel-Ostende, éprouve plus de difficultés. Privée de ses plus beaux atours et de son coach Sam Rotsaert durant l’été, l’équipe désormais coachée par Luc Smout est en pleine reconstruction et n’a pas encore remporté le moindre match.

Le champion 2019, Oxaco Boechout, est aussi à la peine : il a perdu autant de matches qu’il en a gagnés : 6-6.

Daniel Devos

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