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Bruno Dagnely (Spa) : « On a subi le match »

Le Casino Spa n’avait pas grand-chose à espérer de son déplacement dominical au complexe sportif Heylen Vastgoed d’Anvers, où il affrontait les Giants B. La différence de classe entre les deux équipes est trop flagrante. Pourtant, en début de match, les Spadois se sont accrochés. Après cinq minutes de jeu, le marquoir affichait 9-8. Les 9 points anversois avaient été inscrits par Niels De Ridder, tandis que du côté visiteur, Romain Nicaise avait inscrit 6 des 8 points du Casino. Spa allait même passer devant à 11-12, mais c’était (déjà) son chant du cygne. Par la suite, l’écart n’allait pas cesser de s’alourdir : 48-30 à la pause, 77-48 après trois quart-temps et 104-65 au final. « On restait sur une lourde défaite à domicile contre Nivelles, où l’on a connu un off-day total, et lorsqu’Anvers a pris dix points d’avance, on a encaissé le coup, mentalement », explique le coach Bruno Dagnely. « On n’a pas eu la force de réagir. L’écart est sévère, mais il ne faut pas se voiler la face : il reflète tout simplement la différence de classe entre les deux équipes. Même en l’absence de Lenny Coppens, opéré du genou droit et sur la touche pour toute la saison, Anvers est trop fort pour nous. »

Ce n’est pas sur ce genre de match que Spa doit compter pour assurer son objectif principal : le maintien. « Pour l’instant, je ne suis pas inquiet », poursuit Bruno Dagnely. « Il y a cinq équipes derrière nous, il n’y a donc pas (encore) péril en la demeure. Un off-day, cela peut arriver. Quant au match de dimanche : il n’y a pas de honte à s’incliner contre plus fort que soi. Je me suis un peu énervé pendant un temps mort, parce que je trouvais que nous étions amorphes. Nous subissions trop le match, en n’étant pas assez agressifs, tant en défense où nouis laissions un peu trop de liberté aux shooteurs adverses, qu’en attaque où nous n’attaquions pas assez l’anneau. Mais bon : avant les deux dernières défaites, nous restions quand même sur un beau 4 sur 6. Globalement, je ne suis donc pas mécontent du début de saison. »

Dimanche soir, à Anvers, Spa s’était déplacé avec 12 joueurs. C’est suffisamment rare en TDM2 pour être souligné. Et sur les 12 joueurs, 11 ont marqué. Seulement voilà : s’il y a beaucoup de joueurs qui marquent, il y a peu de joueurs qui marquent beaucoup. Un seul a atteint la barre des doubles chiffres : Martin Wintgens a inscrit ses 10eet 12epoints en toute fin de match. Nicolas Franck l’a approché, en terminant avec 9 points au compteur. La plupart des autres joueurs ont terminé avec 6, 7 ou 8 points à leur actif. Romain Nicaise, après un début de match prometteur, en est resté à ses 6 points initiaux. Il a d’ailleurs eu une discussion avec son coach après la rencontre. Personne, dans les rangs spadois, ne semble pouvoir prendre le match à son compte lorsque les événements sont contraires. « En fait, on a des joueurs pareils, mais ils n’ont pas répondu présent ce dimanche », conclut Bruno Dagnely.

Côté anversois, Niels De Ridder a terminé avec 22 points, et Bastiaan Van den Eynde, après une première mi-temps discrète dans la foulée de son non-match contre Courtrai, a retrouvé toutes ses sensations en deuxième mi-temps et a terminé avec 21 points.

Daniel Devos

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