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Thomas Madoki : « J’irai affronter l’UB Woluwe en guerrier »

Il n’y a qu’un seul derby bruxellois en TDM2, cette saison, et la manche aller aura lieu vendredi : l’UB Woluwe accueillera le RPC Anderlecht au stade Fallon. Thomas Madoki retrouvera donc la salle où il a joué depuis ses 16 ans. « Moi, je joue au basket pour gagner. Je me présenterai donc avec un tempérament de guerrier. J’ai encore des amis en face, forcément. Mais l’équipe a quand même changé. J’ai appris que Maxime Vlaeminck avait arrêté. Et sur le banc, Yvon Jadoul a remplacé Yvan De Vreught. Donc, oui, ce sera un match spécial, mais la motivation ne sera pas nécessairement plus grande que pour les autres matches. Je veux toujours gagner, quel que soit l’adversaire. »

Il y a un an, Thomas Madoki avait arrêté le basket pour se consacrer à ses études. « Je suis des cours pour devenir ingénieur civil, et ce n’est pas évident à concilier avec le sport. J’ai donc voulu mettre le basket entre parenthèses pour me donner davantage de chances de réussir à l’univ’. Mais j’ai constaté que ce n’était pas plus facile pour autant. En fait, la combinaison des deux offre un dérivatif et c’est parfois utile. L’envie de recommencer le basket m’a donc repris. J’aurais sans doute pu retourner à Woluwe, mais la perspective de découvrir autre chose me tentait également. Et puis, à l’UBW, il y a Sacha De Vreught qui prend de plus en plus d’envergure. Il joue à la même place que moi et j’aurais pu ressentir une certaine frustration si je n’avais pas assez de liberté pour m’exprimer. Le RPC m’a contacté et j’ai donné mon accord. »

Thomas Madoki a commencé le championnat avec un peu de retard. « En fait, j’avais commencé la préparation avec le RPC, puis j’ai arrêté parce que j’avais une grosse deuxième session. Toujours les études, donc. Je suis ensuite revenu, avec un certain retard conditionnel certes, mais j’ai essayé de donner le maximum. »

Si le RPC Anderlecht est également un club bruxellois, sa structure n’est guère comparable avec celle de l’UB Woluwe. « L’UBW mise beaucoup sur la formation et compte beaucoup d’équipes de jeunes, souvent de qualité. C’est moins le cas au RPC. Le fait de jouer dans l’immense salle Henri Simonet, qui sonne souvent creux, est-il préjudiciable ? En fait, il n’y a pas moins de monde qu’ailleurs, mais comme la salle est très grande, on a l’impression qu’elle est vide. On n’est pas poussé par le public pour aller chercher la victoire, mais lorsqu’on est sur le terrain, on n’y pense pas, on se concentre sur le match. »

Il y a clairement de la qualité dans l’effectif du RPC, mais celle-ci ne s’exprime pas toujours. Les résultats ont été en dents de scie, depuis le début de la saison. « C’est vrai qu’on a parfois du mal à se trouver, pour des raisons difficilement explicables. On a subi quelques grosses défaites. Mais cela va de mieux en mieux. Samedi, on n’a été battu que de 6 points contre Sprimont, qui est l’une des bonnes équipes de la série. »

L’objectif de la saison se limite-t-il au maintien ? « En fait, au départ, la direction espérait que l’on pourrait viser un peu plus haut,et se situer juste en-dessous du top. Mais, depuis quelque temps, on n’en parle plus. On se contente de prendre match par match. »

Daniel Devos

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