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Alexis Wangmene vient renforcer la raquette liégeoise

Le VOO Liège Basket est en train de vivre le même scénario cauchemardesque que la saison dernière. Il y a un an, les Liégeois avaient complètement coulé lorsque Tyler Larson avait quitté le navire pour mettre le cap sur l’Italie. Ils n’avaient jamais trouvé le remplaçant idéal. Cette année, c’est Dwight Coleby qui s’en est allé au Japon, et depuis, les Sang et Marine accumulent les défaites, parfois très lourdes dans les chiffres. Ils avaient tenté un pari en engageant Deontae Hawkins, mais celui-ci s’est révélé insuffisamment rétabli d’une grave blessure et son essai n’a pas débouché sur un contrat. Cette fois, c’est le Camerounais Alexis Wangmene qui a débarqué. Après avoir été d’abord bloqué pour un problème de visa, il a effectué ses débuts ce dimanche, en déplacement au Basic-Fit Brussels. Ses statistiques n’ont pas été affolantes : en 21 minutes, il a inscrit 4 points, capté 4 rebonds et provoqué 5 fautes. Malgré tout, il a permis aux Liégeois de faire bonne figure à Neder-over-Heembeek, où son équipe aurait même pu prétendre à davantage qu’à une défaite honorable, si les pertes de balles avaient été moins nombreuses. C’était toujours 40-40 au repos, mais les Liégeois se sont pris un 15-0 dans le troisième quart-temps (65-50). La messe était dite, même s’ils se sont accrochés et n’ont perdu le match que 79-71.

Alexis Wangmene n’est pas un gros marqueur, mais son apport est le bienvenu. « Qu’il marque peu, on le savait », souligne le coach Sacha Massot. « Mais ce n’est pas un problème, nous avons suffisamment de marqueurs dans l’équipe. Il peut nous apporter des rebonds et une rotation supplémentaire, qui ne fera pas de tort. »

Car les Liégeois, à l’effectif déjà peu fourni et c’est un euphémisme, doivent encore se priver de Terrance Henry, affaibli par une pneumonie qui lui a fait perdre 7 kilos. Avec le joueur américain en plus, ils peuvent espérer redevenir compétitifs. Pas pour rivaliser avec les grosses cylindrées, certes, mais au moins pour se débarrasser de la lanterne rouge.

Daniel Devos

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