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Mais qu’arrive-t-il donc à Dorian Marchant ?

Jusqu’à la saison dernière, il était l’un des meilleurs espoirs (déjà confirmé) du basket anversois, et même du basket belge. Il faisait partie de la sélection élargie des Belgian Lions. Chez les Antwerp Giants, il jouait 20 à 25 minutes par match, avec parfois des pointes à 20 points et plus. Les Giants croyaient en lui : le club lui avait proposé un contrat de longue durée. Il l’a refusé, car il voulait relever un nouveau défi. Il avait, dit-on, le choix entre Ostende et Charleroi. Il a opté pour le Spirou.

En juin, il a renoncé à accompagner les Belgian Lions en stage en Islande, « pour préparer mon déménagement et me donner tous les atouts pour réussir au Spirou », a-t-il expliqué à l’époque.

Mais la stratégie n’a pas porté ses fruits. C’est à peine s’il entre dans les rotations du coach Brian Lynch. Il joue très peu et son apport est minime. Ce week-end, lors du double affrontement contre Mons-Hainaut en demi-finale de la Coupe de Belgique, il a touché le fond. Vendredi, à la Mons Arena, il a joué 1 minute 30. Le temps de commettre une perte de balle et de laisser son opposant direct inscrire un panier. Dimanche, pour le retour au Spiroudome, il n’est même pas monté au jeu.

C’est un talent et un garçon attachant, qui n’est pas du genre à ruer dans les brancards. Mais visiblement, il traverse une grosse crise de confiance. L’effectif pléthorique du Spirou (12 joueurs qui peuvent tous revendiquer une place de titulaire) ne lui permet pas d’avoir un temps de jeu conséquent pour retrouver cette confiance, et il y a suffisamment de shooteurs dans l’équipe, ce qui l’empêche d’utiliser une autre de ses armes.

Alors ? Une impasse ? Il suffirait

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