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France : Julie Vanloo a rejoint Julie Allemand à Lyon

Il y a désormais deux Julie, bien de chez nous, à l’ASVEL Lyon. Durant la trêve, Julie Vanloo a en effet rejoint Julie Allemand dans le club présidé par Tony Parker. Elle avait débuté la saison en Turquie, à Istanbul Universitesi, et a débarqué dans l’Hexagone pour remplacer Ingrid Tanqueray, qui s’est occasionné une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors du dernier match contre Lattes-Montpellier. « Ce que Julie peut nous apporter ? Sa puissance dans les jambes, sa distribution, son adresse au tir. C’est une joueuse complète », estime le coach Valéry Demory. « Mais elle n’est chez nous que depuis trois jours, elle doit encore trouver ses marques. Elle a cependant l’avantage de connaître le championnat de France, puisqu’elle a joué à Mondeville de 2013 à 2015. »

Vanloo a débuté samedi, à Villeneuve d’Ascq, tout près de la frontière belge. Un match que les Lyonnaises ont entamé à bras le corps : 0-6, 2-8, 4-16… et finalement 28-50 à la mi-temps, ce qui a provoqué une colère froide du coach nordiste, Frédéric Dusart. Celui-ci a balancé un grand coup de pied dans les chaises en bord de terrain. « Cinq consignes avaient été données sur le plan défensif. Aucune n’a été respectée », fulmine-t-il. « Mes joueuses se sont moquées du club, des supporters, des coaches. Lorsqu’on possède une Ferrari, on ne roule pas à du 20 km/h. Si cela n’avait pas été mon boulot, je serais parti… »

Pendant cette mi-temps, Julie Allemand – titularisée dans le cinq de départ – s’était montrée excellente. Au niveau de l’adresse, elle avait même présenté des statistiques parfaites : 3 sur 3 aux tirs (dont deux fois trois points). Plus 1 rebond et 3 passes décisives. Elle s’était sans doute sentie un peu chez elle, puisque sa famille avait fait le déplacement et que l’ESBVA avait même poussé la coquetterie jusqu’à inviter des pom-pom girls… liégeoises : le MG Dancers ont animé les temps morts. Malheureusement, elle s’est blessée à quelques secondes du buzzer : l’arcade ouverte, on a dû lui apposer sept points de suture. Elle n’est plus réapparue. « C’est dommage, car elle livrait un très bon match jusque-là », regrette Valéry Demory. « Ses débuts à Lyon avaient été un peu difficiles : c’est sa première saison en France, et elle a dû s’adapter à un autre style de jeu qui n’est pas forcément le sien, mais elle monte en puissance. »

Est-ce dû à la sortie de Julie Allemand ? Probablement pas uniquement, mais toujours est-il que Lyon, qui avait inscrit 50 points en première mi-temps, n’en a plus inscrit que 16 en deuxième mi-temps, et a été tout content de voir le match se terminer à 59-66. « En effectif limité, la fatigue s’est faite fortement ressentir », reconnaît Valéry Demory.

Du coup, Julie Vanloo a dû jouer plus qu’elle ne l’escomptait : 30 minutes, pour 7 points, 3 rebonds et 4 passes décisives.

Samedi prochain, Villeneuve d’Ascq accueillera à nouveau Lyon, cette fois dans le cadre de la Coupe de France.

Daniel Devos

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