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Tim Jeanquart : « Ce qui a changé à Vilvoorde, c’est la mentalité »

Etonnante équipe du New Bavi Vilvoorde. Ses résultats laissent perplexe : elle s’est déjà imposée à Oostkamp et à Sijsele, considérés par la plupart des observateurs comme les deux principaux favoris de la série, mais elle a mordu la poussière sur les hauteurs de Loyers, qui a signé à cette occasion sa seule victoire.

« C’est vrai que cela peut paraître étonnant », concède Tim Jeanquart, un ancien joueur de Pitzemburg et de Belgrade (une saison en D2 avec le club namurois) qui dispute sa troisième saison dans la périphérie bruxelloise. Nous n’avons pas été bons à Loyers, il faut le reconnaître. A notre décharge : Jérémy Delobbe était blessé au pied et Mathias Van Steenwinkel n’était pas au mieux physiquement, lui non plus. Mais je ne veux pas chercher d’excuses. »

Samedi, à Sijsele, Vilvoorde a en revanche été très bon. « Tout a bien fonctionné dès le départ. Nous avons bien appliqué les consignes du coach et nous étions en réussite offensivement. »

Avec, à la clef, un résultat étonnant dans les chiffres : 71-91 chez le leader, qui n’avait pas encore perdu jusque-là. Où se situe donc Vilvoorde dans la hiérarchie de la TDM2A ? Entre les propos de Fred Marbaix qui affirme vouloir viser le titre et ceux du coach Joris Swillen qui veut simplement poursuivre la progression de l’équipe, la vérité se situe-t-elle, comme souvent, au milieu ? « Au départ, certains parlaient de la 9e place. Je crois que nous valons mieux que cela. Je ne dis pas que nous serons champions, mais je comprends le raisonnement de Fred Marbaix », poursuit Tim Jeanquart. « Je suis un peu comme lui aussi : un compétiteur veut toujours placer la barre le plus haut possible, et je me retrouve donc dans les déclarations de mon coéquipier. Moi aussi, je veux viser le titre. Cela ne signifie pas que nous l’obtiendrons, mais nous aborderons chaque match avec l’ambition de le gagner. C’est une série très relevée, où le dernier peut battre le premier, nos résultats l’ont démontré. Donc, tout est possible. »

Quelle est la différence entre l’équipe actuelle de Vilvoorde et celle de la saison dernière ? « Je ne sais pas si nous sommes plus forts, mais la mentalité est meilleure. Nous formons un vrai groupe où tout le monde se bat pour l’équipe. »

La victoire de samedi à Sijsele est cependant différente des précédentes. Les premières avaient été construites sur la défense, avec un maximum de 63 points encaissés et toujours un écart minime. Celle de samedi a révélé un gros potentiel offensif et l’écart a été significatif. « Mais tout part de la défense quand même », pointe Tim Jeanquart. « Le coach nous a mis en tête que si l’on encaissait moins de 65 points, nous aurions de fortes chances de gagner. Ce scénario s’est confirmé lors des quatre premières journées. Samedi, nous avons encaissé 71 points mais nous en avons inscrit 91. »

Daniel Devos

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