La saison dernière, Oxaco Boechout avait terminé en tête de la phase classique en TDM1. En play-offs, il avait d’abord éliminé l’équipe B des Antwerp Giants en quart de finale, puis était tombé en demi-finale face à Waregem malgré l’avantage du terrain, dans une série épique et très physique où chaque équipe l’avait emporté en déplacement.
Le club n’a pas apporté de grands bouleversements dans l’effectif, durant l’entre-saison. Le plus grand changement est observé sur le banc : Raf Vervoort a remplacé Tony Van den Bosch, parti suite à un divergence de vue avec la direction sur la politique de jeunes à adopter. Vervoort, qui avait fait monter Fellows Ekeren en TDM1 avant de redescendre immédiatement en fin de saison dernière, s’offre donc un nouveau challenge. « En fait, c’est plutôt un retour à la maison », précise-t-il. « J’ai entraîné Oxaco pendant 15 ans, que ce soit au niveau des jeunes ou de l’équipe Première. J’ai connu de nombreux cadres actuels lorsqu’ils n’étaient encore que des gamins. Je connais donc la maison et la philosophie du club. »
L’objectif sera-t-il de terminer une nouvelle fois en pole-position et d’aller plus loin que la saison dernière en play-offs? « N’allons pas trop vite en besogne », tempère Vervoort. « Le premier objectif est la qualification pour les play-offs (NDLR : A huit, cela devrait être possible). Après, on verra… »
Quelle est la principale différence entre Raf Vervoort et Tony Van den Bosch ? L’intéressé nous renvoie la balle : « Les joueurs sont plus à même que moi de répondre à cette question. »
C’est l’expérimenté Christopher Pegg qui s’y colle : « Il est important pour Oxaco d’intégrer des jeunes », affirme-t-il. « Je ne serai pas éternel, mes coéquipiers actuels non plus. Oxaco peut déjà s’estimer heureux de compter en ses rangs deux anciens joueurs d’EuroMillions Basketball League en la personne de Nick Celis et de Sam Van Hoey. Nick a même passé quatre ans au plus haut niveau, avec un certain succès : deux saisons à Hubo Limburg United et deux saisons au Basic-Fit Brussels. S’il a quitté l’élite, c’est simplement parce qu’il est absorbé par son métier de notaire et ne peut pas concilier les deux activités. C’est une chance pour Oxaco, car en principe, le club n’a pas les moyens de se payer des joueurs pareils. J’ai beaucoup de respect pour Tony Van den Bosch, et je n’oublie pas qu’avec lui, on a terminé à la première place de la phase classique, mais il faut voir plus loin. Oxaco possède une bonne école de jeunes, et ce sont ces joueurs-là qui doivent assurer la pérennité. Raf Vervoort est, de ce point de vue, l’homme de la situation, grâce à son passé comme entraîneur de jeunes au club. »
Daniel Devos