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Enfin, un vrai match de play-offs avec des arbitres à la hauteur de l’événement

La saison avait été longue, parfois ennuyeuse, sans véritable coup d’éclat. Les play-offs avaient, eux aussi, débuté en mode mineur : dans des salles à moitié vide, sans ambiance et sans beaucoup d’intensité. Mais, vendredi, on a enfin eu droit à un véritable match de play-offs, los de la deuxième manche de la finale entre le Basic-Fit Brussels et le BC Telenet Ostende : une salle pleine (de petite dimension, certes), une ambiance surchauffée, une intensité extraordinaire et un suspense à couper le souffle, jusqu’à la dernière seconde. Et les arbitres, n’en déplaise à Dario Gjergja, se sont mis au diapason. Ils ont eu raison de ne pas siffler le moindre contact. Certes, 39 fautes (11 pour le Brussels, 18 pour Ostende), et seulement 17 lancers francs tirés (11 pour le Brussels, 6 pour Ostende), c’est très peu pour un match d’une telle intensité. Mais les play-offs, c’est cela : des matches d’hommes. Le trio arbitral a même, parfois, « contourné » le règlement en laissant l’avantage sur certaines actions, alors que celui-ci n’existe pas en basket. Mais Messieurs Vandenbroeck, Denis et Beck ont laissé les joueurs décider de l’issue du match, et c’est très bien ainsi. Ostende, et son coach, ne peuvent pas se plaindre : ils sont toujours les premiers à commettre la « petite faute nécessaire » en milieu de terrain, pour éviter tout panier facile de l’adversaire. Gjergja le demande d’ailleurs constamment à ses joueurs. Il peut s’estimer heureux de n’avoir écopé « que » d’une faute technique. Car il n’y a pas eu un seul coup de sifflet, ni un seul panier encaissé, sur lequel il n’ait pas réagi pas en jouant les Calimero. Gjergja, c’est Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Car, une fois l’adrénaline retombée, le technicien croate est un homme charmant. Et un grand coach, assurément. Philip Debaere le confirme : si Jean-Marc Mwema a atteint une telle précision dans le tir à distance, c’est à force d’entraînements répétés sous la houlette de son mentor.

Daniel Devos

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